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Le Kiosque
Par Alexandra NF
Chaque semaine, un article sur un sujet social faisant l'actualité, ou pas. Parce que faire un pas de côté peut permettre de voir les choses autrement.
J'ai une question.
Par Amandine Grosse
Parce que pour trouver des réponses, il faut avant tout se poser des questions, j'ai créé une newsletter qui fait la liste de mes interrogations.
Pour les curieux d'actualité internationale et de reportages réalisés sur le terrain, loin de chez vous. Parce que pour savoir, il faut aller voir. Une fois la semaine. Que l'essentiel.
Quelques clés bien sonores pour mieux comprendre ce qui bouscule l'actualité internationale.
Le massacre survenu en banlieue de Moscou rappelle les horreurs du Bataclan. Des dizaines de civils réunis dans une salle de concert, tués de sang froid par des extrémistes. Ce drame rappelle aussi que certains groupes islamistes ont encore la capacité de projeter la terreur dans les grandes capitales.
L’attentat a été revendiqué par Daesh, aussi connu comme le groupe armé État islamique (EI). Les États-Unis estiment que c’est la branche EI-K du groupe, active en Asie centrale, qui serait responsable.
“Ces foyers de radicalisation dans les républiques du Caucase du nord et du centre de la Russie n’ont jamais vraiment été éteints”, explique Aurélie Campana. La spécialiste souligne que ces groupes ont évolué discrètement, alors que l’attention se portait sur l’Ukraine et les répressions de libertés civiles en Russie.
Les islamistes, ajoutent-elle, voient la Russie et les pays occidentaux comme des ennemis similaires, des “pays combattant l’Islam”, selon les termes utilisés dans leur communiqué revendiquant l’attentat.
Deux femmes près du Crocus City Hall de Moscou, le 23 mars 2024. Photo Maxim Shemetov / Reuters
Moscou n’a pas commenté les liens islamistes revendiqués, affirmant avoir arrêté quatre des responsables. Ils sont identifiés comme des étrangers qui tentaient de se réfugier en Ukraine.
Kiev dément tout rôle dans ce qui est l’une des attaques terroristes les plus meurtrière de Russie.
Yanik Dumont Baron
Journaliste à Radio-Canada, le diffuseur public canadien. Ancien correspondant en Europe et aux États-Unis. Il reste encore quelques pages à mon passeport...