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Les pressions diplomatiques ont beau s’accumuler sur Israël, le premier ministre Benyamin Nétanyahou résiste. Les opérations militaires se poursuivent à Gaza. Et les espoirs d’une paix rapide s’’atrophient.
La libération de 4 otages du Hamas n’est qu’une joie temporaire, d’autant plus qu’elle s’accompagne d‘au moins 200 morts parmi les Gazaouis. Israël se rappelle aussi qu’une centaine des siens est toujours en captivité, malgré plus de huit mois de combats et de nombreux reproches diplomatiques.
Une dizaine de jours ont passé depuis que l’Américain Joe Biden a déclaré “qu’il est temps que la guerre cesse et que le jour d’après commence”. L’allié israélien semble ignorer ces appel et menace même d’ouvrir un autre front, cette fois contre le Hezbollah, chez le voisin libanais.
Almog Meir Jan, un des 4 otages du Hamas libérés samedi, réuni avec des proches. Photo: armée israélienne
L’horreur de l’attaque sur une école de l’ONU dans Gaza, où plusieurs combattants du Hamas auraient été tués en plus de dizaines de femmes et d’enfants, ne change pas la donne non plus. “C’est un échec stratégique pour Israël”, lance François Brousseau. L’analyste souligne que:
environ la moitié des militants du Hamas auraient été éliminés;
ceux qui vivent toujours continuent de tuer des soldats israéliens;
les combats ont repris dans des secteurs supposément “nettoyés” par Israël.
La libération des otages offre un répit temporaire à Benjamin Nétanyahou, qui doit garder à l’esprit que son gouvernement n’a pas encore identifié une fin à cette crise ni une façon pour son armée de quitter Gaza. Comment la région retrouvera le chemin de la paix? L’ex correspondante à Jérusalem Manon Globensky se penche sur la question en remontant aux origines de cette “solution à deux États”.
Yanik Dumont Baron
Journaliste à Radio-Canada, le diffuseur public canadien. Ancien correspondant en Europe et aux États-Unis. Il reste encore quelques pages à mon passeport...